2 paires pour le géant, 2 paires pour le spécial, 2 paires pour le superG et la descente. On verra si cela suffit (s'il n'y a pas trop de casses). Cela fait du volume de skis Stöckli à prendre à chaque camp ou compétition. Mais ce sont nos instruments indispensables!

Le ski a beau être un sport individuel, nous nous entraînons en équipe. L'entraide pendant les entraînements, les (longs) voyages ensemble, nous nous soutenons. Même si nous sommes en compétition les uns avec les autres pour 2 minutes à chaque course, la camaraderie est une part importante de notre quotidien. En U14 ou en U16, nous n'étions tous du même âge. La nouveauté en NLZ, c'est que désormais il y a jusqu'à 4-5 ans de différence. Une plus grande diversité et un changement très intéressant pour nous, les plus jeunes. Émulation et camaraderie nous poussent à aller de l'avant et nous aident à supporter la charge des entraînements presque quotidiens.

Tout le monde connait l'équipement de base du skieur: casque, combinaison, souliers, bâtons, gants et bien sûr (de nombreux) skis. Pour le compétiteur, il y en a plus! Sa boîte à outils contenant tout ce qu'il faut pour entretenir ses lattes: lime en diamant, machine pour les carres, farts… Entre chaque épreuve et compétition, il faut entretenir le matériel. Si les skieurs des cadres C et plus haut ont des ski(wo)men professionnels, pour les tout jeunes c'est bien souvent les parents (merci papa pour toutes les heures!) qui le font. En NLZ et U18, avec de nombreuses compétitions en semaine ou à de grandes distances de la maison, c'est à nous de le faire. Je passe donc plusieurs heures par semaine à racler, scier, chauffer et appliquer la sire pour préparer mes skis. L'apprentissage de ce boulot a commencé il y a plusieurs années, mais cette année, la responsabilité est devenue mienne. Et à chaque camp ou déplacement, je n'oublie donc pas ma caisse à outils.

Pas toujours simple d'entretenir le matériel...