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Un nouvel avenir pour l'orchestre de St-Maurice

L’Orchestre du Collège et des Jeunesses musicales de St-Maurice (OS-m) réunit des musiciens amateurs et a un objectif pédagogique : former de jeunes instrumentistes et les soutenir dans l’apprentissage de l’instrument. L’OS-m accueille ainsi des musiciens dès l'âge de 10 ans pour autant qu'ils soient suivis par un professeur. Pour que nos jeunes puissent progresser rapidement, nous engageons des coachs professionnels qui encadrent le travail et prodiguent des conseils techniques. Une fois les bases fondées, l’orchestre entre dans l’intimité des partitions : les émotions ! C’est cela la magie de la musique : un langage que tout le monde comprend et qui parle au cœur. Soutenez-nous pour que nous puissions réaliser la saison 2023-2024 et offrir à toutes et à tous de nouvelles expériences inoubliables au travers de deux grands concerts symphoniques.

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[Portraits de musiciens] - Jean, violoniste

Laurène Tribolet
Laurène Tribolet
16 aprile 2023

Toute une vie à l'OS-m!

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Oui, j’ai dépassé l’âge de lire les albums Tintin et je suis néanmoins toujours actif dans l’orchestre et cela depuis 65 années !... Lorsque je rejoignais le petit groupe de l’époque en 1968, l’ensemble était placé sous la direction du chanoine Marius Pasquier. Mon professeur de violon, Mme Lisette Cimbri de Monthey, qui mettait sur pied un petit orchestre lors des auditions, avait estimé mon niveau suffisant pour intégrer l’orchestre (elle était bien tolérante !)…

Ma première prestation avec l’orchestre du Collège eut pour cadre l’ancienne salle de gymnastique du Collège où, lors de la fête de Monseigneur et à la proclamation des prix en fin d’année, les élèves étaient réunis pour célébrer l’événement avec un accompagnement musical. Coincé contre le rideau de l’arrière-scène, j’égrenais pour la première fois les notes endiablées de la Danse du sabre. La salle étant démolie peu après, les premiers vrais concerts de Noël prirent pour cadre provisoire la basilique voisine avant de hanter la grande salle du Collège devenue depuis peu le Théâtre du Martolet !…

Que d’eau a coulé dans le Rhône depuis ce moment-là ! et l’orchestre est toujours bien vivant. Un livre suffirait à peine pour narrer les multiples anecdotes et souvenirs qui ont ponctué mon long passage. D’autres chefs ont tenu la baguette jusqu’à l’arrivée de notre directeur actuel Ernst Schelle et, même si je ne suis pas le plus âgé, je reste le dernier membre actif, seul témoin de ces débuts. Alors étudiant en deuxième année du collège, j’assistais aux répétitions deux fois par semaine : les mercredi et samedi soirs de 20 heures à 22 heures. (On imagine mal les étudiants d’aujourd’hui consentir à un tel horaire !). Je me remémore encore les rentrées glaciales en hiver avec le souci du collège le lendemain. Les cours se donnaient le matin du jeudi alors que l’après-midi était le seul congé hebdomadaire. Même le samedi après-midi était ouvrable !... Pas de regret car la richesse du partage des émotions et des amitiés créées, jointe à la beauté des œuvres interprétées suffisent à dresser un bilan radieux de ce long périple.

Aujourd’hui les doigts deviennent parfois moins habiles et il ne fait aucun doute que bientôt je devrai me contenter de rejoindre le rang des auditeurs. Mais pas de nostalgie ! Quand je vois l’enthousiasme des nombreux jeunes musiciens et musiciennes qui étoffent les rangs, je ne me fais pas de souci. La relève est assurée et, même si le financement de nos activités est un sujet de préoccupation majeure, l’orchestre continue à être bien vivant. Puissent nos autorités, parfois sourdes à nos appels de soutien, comprendre le rôle essentiel que l’orchestre joue dans la formation et l’enrichissement de cette belle jeunesse qui lui dévoue tant de ferveur et l’encourager par une aide financière substantielle et régulière.

Je termine ce petit texte avec mes remerciements à mon épouse qui a dû depuis 55 ans vivre de longues soirées solitaires alors que je me dédiais à cette belle passion qui a illuminé mes loisirs. Anecdotiquement, la musique classique n’a pas été le seul témoin de mon parcours de violoniste, depuis tout jeune, j’ai adoré pratiquer une musique plus légère et accompagné des soirées, mariages et bals privés avec un tout autre répertoire, comme en témoignent ces deux clichés. A cela s’ajoute un vrai engouement pour le ski de piste, le ski de fond et la planche à voile, sports qui m’ont permis de concilier les exigences de l’esprit à celles du corps. Dès l’âge de 18 mois, mes parents m’ont également communiqué leur passion pour le camping, d’abord sauvage, il est devenu par la suite nettement plus confortable…

Pour clore cette série de clichés, j’ajoute enfin que nos trois fils ont fait partie de l’orchestre et même que l’un d’entre eux y a rencontré son épouse ! Célibataires musiciens et musiciennes, n’hésitez plus à rejoindre notre ensemble !

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