La violence psychologique
Lorsque le sujet des violences domestiques est abordé, ce sont souvent les violences physiques qui ressortent.... mais figurez-vous que la violence PSYCHOLOGIQUE , qui ne laisse pas de traces au corps, en laisse à l’esprit ! Elle est parfois bien plus violente et sournoise que les actes... Et c’est bien là le danger, elle ne se voit PAS et peut détruire, anéantir !!
EN voici quelques exemples : insultes, injures, humiliations, lever les yeux au ciel, tourner le dos, ricaner, cracher... Ce peut être aussi : interrompre sans cesse sa/son partenaire, ne pas l'écouter ni lui répondre, ou l'ignorer, refuser de lui parler pendant plusieurs jours sans donner d'explications.
-La violence psychologique comprend les menaces, par exemple : de couper les vivres, de s'en prendre aux proches, aux enfants, de les enlever, de frapper ou tuer la/le partenaire, de se suicider: "tu la fermes ou je t'étrangle", "si je te revois avec elle, ça va mal aller", "si tu sors, tu vas le regretter", "fais gaffe, je suis capable de tout", "si tu pars, tu reverras jamais les enfants / je tue le chien / je te fais la peau / je me fous en l'air".
- Les comportements d'intimidation font aussi partie de la violence psychologique: prendre un regard noir, crier, hurler ou à l'inverse baisser le ton, prendre sa voix la plus suave, voire chuchoter pour effrayer sa/son partenaire, détruire ses effets personnels, claquer les portes, casser des objets de la maison, conduire la voiture à toute allure, frapper dans les murs, dans les portes, maltraiter un animal domestique, etc. Le/la partenaire violent-e fait la démonstration de sa force et menace d'aller plus loin.
- Imposer ses goûts, ses vues à sa/son partenaire (alimentation, loisirs, fréquentations, etc.), choisir à sa place (coiffure, habillement, etc.), prendre des décisions importantes sans la/le consulter, lui dicter sa conduite, lui donner des ordres... Le/la partenaire violent-e prend le dessus, empêche l'autre de vivre librement. Il/elle dit savoir mieux qu'elle ce qui est bon pour l'autre partenaire qui doit se plier à sa volonté.
Si vous pensez vivre une situation de violence psychologique, je vous encourage à chercher de l’aide, en parler est déjà un pas !! Si vous en êtes témoin, vous pouvez également prendre contact avec les associations nommées sur ma page...
(source : violencequefaire.ch)