Du plus petit...à l'infiniment petit -- Bonjour à tous ! Je m’appelle Laurène, j’ai 26 ans, et ma vie a toujours été rythmée par la musique, mais aussi par le monde du tout petit… C’est du haut de mes 4 ans, avec une petite guitare en plastique et un petit balai, que j’ai fait comprendre que je voulais absolument apprendre à jouer du violon, le plus petit des instruments à cordes de l’orchestre. J’ai ensuite rejoint l’OS-M, il y a maintenant presque 13 ans. J'y ai donc consacré la moitié de ma vie, en quelques sortes ! Faire partie d'un orchestre est une grande opportunité pour progresser dans la pratique de son instrument. De mes débuts en 2ème violon avec partitions simplifiées, aux mélodies complexes jouées au sein des 1ers violons, j’ai maintenant pris la place de co-cheffe d’attaque des 2èmes violons, que j’occupe avec beaucoup de plaisir! Mais jouer à l'OS-M, c'est bien plus que travailler son instrument. C'est aussi développer une sensibilité par rapport à la musique, apprendre à la partager avec d'autres musiciens, et bien sûr avec vous, notre public! Sans vous, tout ce travail réalisé avec l'aide de nos coachs professionnels, nos solistes et notre génialissime chef, n'aurait aucun sens ! La deuxième moitié de ma vie, je l'ai passée à me former à mon autre passion : la nanotechnologie. Mais cinq années de microtechnique à l'EPFL ne m'ont pas suffi à assouvir ma curiosité. Voilà un peu plus d'un an que j'ai débuté un doctorat en matériaux et nanophotonique. Concrètement ? Je m’amuse à recréer des objets miniatures avec mes collègues chauvins, comme un drapeau valaisan pas plus épais qu’un cheveu, qui représente fièrement les origines de l’OS-M ! Plus sérieusement ? Je crée des lentilles si fines et petites qu'elles pourraient servir de lunettes à des fourmis. Est-ce vraiment utile ? Pour les fourmis, non. Mais peut-être en utiliserez-vous un jour inconsciemment en allant faire des examens chez le médecin, ou en prenant une photo avec votre nouveau téléphone ultra-plat ! D’ailleurs la photo, c’est le passe-temps de la « troisième moitié » de ma vie ! Mais pas n’importe quel type de photo : j’explore une fois de plus le monde du petit avec la macrophotographie. Une fois, j’ai même rencontré une petite araignée qui aurait bien eu besoin de quelques paires de nano-lunettes…

Toute une vie à l'OS-m! -- Oui, j’ai dépassé l’âge de lire les albums Tintin et je suis néanmoins toujours actif dans l’orchestre et cela depuis 65 années !... Lorsque je rejoignais le petit groupe de l’époque en 1968, l’ensemble était placé sous la direction du chanoine Marius Pasquier. Mon professeur de violon, Mme Lisette Cimbri de Monthey, qui mettait sur pied un petit orchestre lors des auditions, avait estimé mon niveau suffisant pour intégrer l’orchestre (elle était bien tolérante !)… Ma première prestation avec l’orchestre du Collège eut pour cadre l’ancienne salle de gymnastique du Collège où, lors de la fête de Monseigneur et à la proclamation des prix en fin d’année, les élèves étaient réunis pour célébrer l’événement avec un accompagnement musical. Coincé contre le rideau de l’arrière-scène, j’égrenais pour la première fois les notes endiablées de la Danse du sabre. La salle étant démolie peu après, les premiers vrais concerts de Noël prirent pour cadre provisoire la basilique voisine avant de hanter la grande salle du Collège devenue depuis peu le Théâtre du Martolet !… Que d’eau a coulé dans le Rhône depuis ce moment-là ! et l’orchestre est toujours bien vivant. Un livre suffirait à peine pour narrer les multiples anecdotes et souvenirs qui ont ponctué mon long passage. D’autres chefs ont tenu la baguette jusqu’à l’arrivée de notre directeur actuel Ernst Schelle et, même si je ne suis pas le plus âgé, je reste le dernier membre actif, seul témoin de ces débuts. Alors étudiant en deuxième année du collège, j’assistais aux répétitions deux fois par semaine : les mercredi et samedi soirs de 20 heures à 22 heures. (On imagine mal les étudiants d’aujourd’hui consentir à un tel horaire !). Je me remémore encore les rentrées glaciales en hiver avec le souci du collège le lendemain. Les cours se donnaient le matin du jeudi alors que l’après-midi était le seul congé hebdomadaire. Même le samedi après-midi était ouvrable !... Pas de regret car la richesse du partage des émotions et des amitiés créées, jointe à la beauté des œuvres interprétées suffisent à dresser un bilan radieux de ce long périple. Aujourd’hui les doigts deviennent parfois moins habiles et il ne fait aucun doute que bientôt je devrai me contenter de rejoindre le rang des auditeurs. Mais pas de nostalgie ! Quand je vois l’enthousiasme des nombreux jeunes musiciens et musiciennes qui étoffent les rangs, je ne me fais pas de souci. La relève est assurée et, même si le financement de nos activités est un sujet de préoccupation majeure, l’orchestre continue à être bien vivant. Puissent nos autorités, parfois sourdes à nos appels de soutien, comprendre le rôle essentiel que l’orchestre joue dans la formation et l’enrichissement de cette belle jeunesse qui lui dévoue tant de ferveur et l’encourager par une aide financière substantielle et régulière. Je termine ce petit texte avec mes remerciements à mon épouse qui a dû depuis 55 ans vivre de longues soirées solitaires alors que je me dédiais à cette belle passion qui a illuminé mes loisirs. Anecdotiquement, la musique classique n’a pas été le seul témoin de mon parcours de violoniste, depuis tout jeune, j’ai adoré pratiquer une musique plus légère et accompagné des soirées, mariages et bals privés avec un tout autre répertoire, comme en témoignent ces deux clichés. A cela s’ajoute un vrai engouement pour le ski de piste, le ski de fond et la planche à voile, sports qui m’ont permis de concilier les exigences de l’esprit à celles du corps. Dès l’âge de 18 mois, mes parents m’ont également communiqué leur passion pour le camping, d’abord sauvage, il est devenu par la suite nettement plus confortable… Pour clore cette série de clichés, j’ajoute enfin que nos trois fils ont fait partie de l’orchestre et même que l’un d’entre eux y a rencontré son épouse ! Célibataires musiciens et musiciennes, n’hésitez plus à rejoindre notre ensemble ! Sur la photo : La "Symphonie des jouets". Élisabeth au piano deviendra ma femme! Devinez où je suis? Accompagnement de soirées, mariages,... ...et bals privés! Ski de fond dans la vallée de Conches, origine de mon grand-père maternel. Mobilhome loué en septembre 2022 à La Croix-Valmer.

Jouer à l'OS-m -- Bonjour à tous ! Je m'appelle Hanna, je suis infirmière de métier et je joue du violon dans l'OS-M depuis 4 ans. J'y avais déjà joué durant 2 ans quand j'étais au séjour linguistique à Bex (La Pelouse) dans les années 90. Ce qui me tient particulièrement à cœur, c'est le pouvoir de la musique à rassembler, de retrouver des amis parfois de longue date – comme une altiste que j'ai connue il y a 25 ans à Bienne – et de la partager en famille, par exemple avec l'une de nos filles qui m'a ramenée à l'orchestre. Je vous propose de découvrir les valeurs de l'OS-M au travers de cette vidéo, dans laquelle mes animaux se sont mis en scène pour l'occasion!

De la flûte au violoncelle -- Bonjour à tous! Je m'appelle Mathilde, j'ai 21 ans, et je joue du violoncelle à l'OS-M en parallèle de mes études de médecine...mais avant cela, mon instrument, c'était la flûte! Découvrez mon portrait dans cette vidéo!

Dans environ un mois, lors de son prochain concert, l'OS-m accompagnera la talentueuse pianiste Fanny Monnet dans le Concerto no.2 de Rachmaninov, un monument empli de passion, toutefois reconnu pour sa grande difficulté. Mais comment un pianiste fait-il pour assimiler ces innombrables notes? Entre passages rapides et techniques ou mélodies pleines d'émotions, entrez dans les coulisses de la préparation d'un concerto! Assistez à une répétition avec Fanny et découvrez ses secrets dans une vidéo spécialement tournée pour vous! Et pour découvrir le résultat final de ce travail, rendez-vous au Théâtre du Martolet à Saint-Maurice, le 30 avril prochain à 17h00. Infos et réservations sur https://www.os-m.ch/OSM/concerts/

De violoniste à caviste -- Je m’appelle Hanna G., j’ai 16 ans et je joue à l’OS-M depuis 6 ans. J’ai commencé l’apprentissage de caviste en août, et je vais vous parler un peu en quoi consiste ce métier. De début août à septembre on prépare la cave pour les vendanges. Tout nettoyer, vérifier toutes les machines etc… Ensuite viennent les vendanges, c’est là le meilleur moment des travaux de cave! On fait chaque matin des analyses, on levure le moût, on décuve les rouges, bref, plein de boulots variés. D’octobre à décembre on continue à faire chaque jour des suivis analytiques et on sort les lies, on fait des collages, on stabilise le vin, etc… De janvier à mars, on sera plutôt à la vigne, parce qu’il n’y aura plus trop de travail à la cave, où une seule personne suffit, et donc nous on va tailler, palisser ou encore ébourgeonner si la mise en bouteille n’a pas encore commencé. En avril on commence la mise en bouteille, donc retour à la cave. Le temps que ce travail prend dépend des années. Ensuite on donne un coup général de lavage à toute la cave et pour finir, on ira faire l’effeuillage à la vigne en été. L’école professionnelle d’agriculture se trouve à Châteauneuf. De novembre à février, on a des cours bloc avec quelques jours de travail de temps en temps, et la formation dure 3 ans.

De la flûte au basson -- Bonjour, je me prénomme Alain. Depuis mon enfance, j’ai fait de la flûte traversière, un instrument qui est un peu le rossignol de l’orchestre, la danseuse étoile qui virevolte sur ses pointes. La flûte m’a donné beaucoup de plaisir, que ce soit en musique de chambre, d’harmonie ou d’orchestre. J’ai changé il y a quelques années pour le basson, le plus grave des bois, avec une tessiture proche de celle des violoncelles. Il aide à constituer les fondations de l’orchestre. Il peut paraître un peu en retrait mais a néanmoins une grande importance. J’ai rapidement appris à apprécier le beau son du basson, qui peut être lourdaud, goguenard comme dans le thème du Grand-Père de Pierre et le Loup de Prokofiev, ou profond, mystérieux, comme dans certaines symphonies par exemple de Schubert ou de Tchaïkovski. C’est un instrument que je recommande sans hésiter à tout musicien en herbe. La cerise sur le gâteau, c’est d’avoir pu rejoindre l’OS-M, très bel orchestre symphonique amateur, avec des jeunes musiciens talentueux, un chef d’envergure. Cet orchestre mérite vraiment votre soutien. Un grand merci pour votre générosité.

Chers fans! Merci pour votre soutien, et bienvenue sur notre blog! Vous pourrez faire ici la connaissance de nos musiciens, amateurs ou professionnels. Découvrez leurs passions, partagez avec eux des anecdotes musicales, et assistez même à une répétition avec notre soliste actuelle, Fanny Monnet! Rendez-vous tous les mercredis et dimanches pour de nouvelles découvertes!